Mais quelle ne fût pas ma stupeur d’apprendre grâce au magazine UFC-Que choisir que 20% des huiles « extra vierges » ne le sont pas et ne sont en réalité que « vierges ». Il ne s’agit ni plus ni moins que de fraude puisqu’il est bien sûr totalement illégal de mentir sur la qualité des huiles et d’utiliser cette appellation « extra vierge » si l’huile ne l’est pas.
Le test a été réalisé sur des huiles vendues en grande surface principalement.
C’est la raison pour laquelle je vous invite à ne pas acheter les huiles suivantes :
- Soléou bio caractère : contient du rance/moisi
- Eco + (Leclerc) : huile tirée d’olives entassées dans un état avancé de fermentation anaérobie ou huile restée en contact avec les boues de décantation dans les cuves
- Cauvin L’Origine : contient du rance/moisi
- Vigean Douce : contient du moisi, de l’humidité, et présente les mêmes défauts que l’Eco+ de Leclerc. Une vraie honte quand on sait qu’elle est aussi une des plus chères.
- Terra Delyssa qui est rance
Notons que sur les 25 huiles testées, les 5 les mieux notées sont, dans l’ordre) :
- Château de Montfrin (bio) : 14,4/20 mais c’est aussi la plus chère, soit 20,78 €/L. Elle présente aussi une absorbance UV à 232 nm qui montre l’amorce d’une oxydation.
- Tramier : 13, 9/20 au prix de 8,11 €/L –> le meilleur rapport qualité/prix
- Puget : 13,5/20, la moins chère des 5, soit 7,56 €/L
- Carapelli Bio : 13,4/20, au prix de 9,28 €/L
- Bio Planète fruitée classique (bio) : 13,3/20 au prix de 15,18 €/L
Signalons enfin que l’origine des huiles est souvent difficile à déterminer car elles sont souvent le produit d’un assemblage, ce qui rend l’origine peut précise et explique pourquoi l’étiquette mentionne une simple « UE ».