S’il est bien des nutriments qui font l’unanimité, ce sont eux ! Depuis longtemps, il est établi qu’ils :
– sont indispensables à notre équilibre inflammatoire (ils “résolvent” l’inflammation),
– constituent un ingrédient majeur de notre cerveau et contribuant à son bon fonctionnement (prévention des maladies neuro-dégénératives, prévention des dépressions, impliqués dans la concentration,…)
– augmentent notre protection face aux maladies cardiovasculaires (protection du cholestérol, hypotenseurs, baisse des triglycérides,
– nous aident à perdre du poids : ils activent la lipolyse (fonte du gras) et freinent la lipogenèse (le stockage de gras), améliorent la sensibilité à l’insuline, réduisent l’inflammation du tissu adipeux, équilibrent les apports en oméga-6 qui, en excès peuvent favoriser la multiplication des cellules graisseuses.
Des études récentes montrent qu’en plus, les oméga-3 sont des alliés incontournables de notre santé intestinale. Celle-ci dépend étroitement de deux éléments majeurs : d’une part une grande diversité de notre microbiote (appelé autrefois flore intestinale) et d’autre part, la cohésion de nos cellules intestinales (appelées entérocytes) entre elles. Ces deux éléments sont donc indispensables à “un effet barrière” optimal en limitant une hyper perméabilité intestinale non souhaitable et impliquée dans de très nombreuses maladies, dont l’obésité.
Environ 400g de poisson gras par semaine nous apporte ce dont notre corps a besoin. A vos maquereaux, prêts ?
Pour les curieux :
Omega-3 fatty acides correlate with gut micro biome diversity and production of N-carbamulglutamate in middle aged and elderly women. Cristina Menni et al. www.nature.com/scientificreports. September 2017.